Working Group on Death Penalty, Extra-Judicial, Summary or Arbitrary Killings and Enforced Disappearances in Africa Statement for the Protecting Life: Repealing the Death Penalty for Apostasy and Blasphemy Event

Déclaration du Groupe de travail sur la peine de mort, les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires et les disparitions forcées en Afrique dans le l’événement parallèle à la 49ème session du Conseil des droits de l’homme sur le thème : “Protéger la vie : Abrogation de la peine de mort pour apostasie et blasphème” – 08 mars 2022

Alors que nous célébrons la 37ème édition de la Journée internationale des femmes, le 8 mars 2022 (JIF 2022), inscrit sous le thème de « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », les membres Groupe de travail sur la peine de mort, les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires et les disparitions forcées en Afriqueengagés dans la lutte contre la peine de mort en Afrique se saisissent cette occasion pour :

Reconnaissant l’influence de la tradition et de la religion sur l’abolition de la peine de mort, nous recommandons aux gouvernements des pays qui n’ont pas encore aboli la peine de mort/ qui la maintiennent encore d’:

1. Abolir la peine de mort, pour tous les délits, quel que soit le genre ;

2. En attendant l’abolition complète de la peine de mort, nous appelons les gouvernements à :

  1. Abroger des lois criminalisant le blasphème et l’apostasie, en vue d’accélérer la pleine conformité avec les normes internationales des droits de l’homme ;
  • Encourager les États qui soutiennent le moratoire sur l’application de la peine de mort et les États qui soutiennent la liberté de religion ou de conviction à plaider pour l’abrogation de la peine de mort en tant que sanction pénale pour la religion ou la conviction.
  •  Encourager la sensibilisation en ce qui concerne l’identification de la manière dont certaines infractions capitales existantes ciblent des minorités spécifiques, telles que celles qui criminalisent le blasphème
  • Garantir que la peine de mort ne soit “jamais imposée” pour l’exercice de la religion ou des convictions et de l’expression.

Fait par 

le Groupe de travail sur la peine de mort,

les exécutions extrajudiciaires, sommaires

 ou arbitraires et les disparitions forcées en Afrique